La Sœur de Jésus-Christ d'Oscar de Summa, texte français de Federica Martucci à Vienne

Après avoir saisi le pistolet, Maria, la sœur de Jésus, s'est mise en marche.
Dans ce village du sud de l’Italie, tout le monde est affublé d’un surnom. Simeone, le frère de Maria, on l’appelle Jésus, parce qu'il ressemble au Christ.
Jésus, c'est lui qui raconte l’Histoire, notre histoire, l’histoire de l’humanité́ même !
Maria, c’est cette jeune fille qui quitte la maison, l’arme à la main. Elle marche en direction du village. Elle se rend chez Angelo “le Couillon”.

“Maria ? Maria ! Mais qu’est-ce que tu fais bon sang ? Maria, tu es folle !”

La traversée du village c'est comme un voyage initiatique vers l’âge adulte.
Le village suit Maria, et finit par former un cortège bigarré : son fiancé, l'équipe de foot, le président du club des chasseurs, les employés de la casse-auto, le garagiste, les bikers du coin, la vieille institutrice, les voisines envieuses…
Chacun y va de son anecdote sur Maria. Il y a ceux qui l’encouragent, ceux qui veulent la dissuader, mais rien ni personne ne pourra l’arrêter, lui faire lâcher son arme, pas même sa famille, pas même les gendarmes…
Un western moderne mis en scène par Georges Lini (Iphigénie à Splott).

“Quand tu dois tirer, tire, cause pas !” — Sergio Leone

Texte de Oscar De Summa | Texte français Federica Martucci | Mise en scène Georges Lini | Avec Félix Vannoorenberghe | Musicienne et compositrice Florence Sauveur | Collaboration dramaturgique Nargis Benamor | Création vidéo Sébastien Fernandez | Scénographie et costumes Charly Kleinermann et Thibaut De Coster | Création lumière Jérôme Dejean | Direction musicale et composition François Sauveur | Création sonore et composition Pierre Constant.

Une coproduction du Théâtre de Poche et de la Compagnie Belle de Nuit. Avec le soutien de la Maison Antoine Vitez, traduction lauréate de l’ARTCENA.