Manoir - 2 000 m² - 8 pièces à Moulins

Château du XVIIIe siècle de 2000 m² et 4 m² de dépendances réparties en sept bâtiments annexes sur une superficie de 116 ha

Propriété située proche de Vichy.

Sous-sol 476 m² rez-de-chaussée 449 m² premier étage 394 m² deuxième étage 383 m² troisième étage de 180 m².

Le château est entouré par un parc par des terres, des près des bois et forêts ainsi que des étangs.
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Les dépendances sans constituer de cette bâtiment avec de bonnes conditions de réhabilitation mais mérites quelques remises aux normes notamment au niveau de l’électricité

les étangs naturels sont de 7 ha environ.

Il existe un permis de construire pour un golf avec 18 trous ainsi que 300 villas et trois hôtels.

Un château existe à cet emplacement depuis au moins de XIIe siècle. Il est agrandi ou reconstruit au XVe siècle. Longuement laissé à l’abandon, c’est sur une ruine que le comte d’Arfeuilles fit construire la demeure actuelle dans le style néo-gothique, sur les plans de Jean Moreau. Du bâtiment ancien, on ne garde que la grosse tour du XVe siècle.
Le château est composé d’un sous-sol, de trois niveaux et d’un niveau de combles. Les chaînages harpés sont en pierre claire, les murs sont recouverts d’un enduit gris clair. Les toitures sont en ardoise, mais les souches de cheminées sont en briques rouges. Le corps de logis en L (la partie saillante est très courte) est flanqué au sud d’un haut pavillon avec une fine tourelle qui assure la jonction entre le pavillon et le logis, reprenant en cela la disposition du projet de 1885. L’autre face latérale est animée par la massive tour médiévale à laquelle répond une tour d’angle plus fine. Cette dernière est prolongée par une chapelle à pans coupés et contreforts. Entre les deux, on retrouve la cuisine aménagée par René Moreau: elle occupe toute la place au rez-de-chaussée, mais seulement la moitié à l’étage.
Le château est visible dès l’entrée, au bout d’une large allée. Côté cour, on voit la face lisse du logis, elle a cinq travées. Les baies du deuxième étage sont très hautes et leur fronton déborde sur le toit. La travée du centre est la plus importante. Bien que n’étant pas plus décorée que celles qui l’entourent, elle est plus large, ses baies ont des ouvrants doubles à tous les étages. Les travées qui la jouxtent directement ont des ouvrants doubles au rez-de-chaussée et au premier étage, mais pas au second. Les travées les plus externes ont des baies simples à tous les niveaux; les combles n’ont même plus de lucarne dans ces parties. Le rez-de-chaussée de la tour et le chœur de la chapelle ont des baies en plein cintre à remplage de pierre en gothique flamboyant. Les autres fenêtres de la tour sont rectangulaires. Le pavillon est très haut, comme sur le premier projet, il a quatre étages plus des petits combles. Le rez-de-chaussée reçoit une grande porte entourée d’un très beau portail gothique à multiples ressauts, avec fleuron et pinacles. Le sommet du pavillon a l’allure d’un chemin de ronde avec mâchicoulis.
La travée centrale du corps de logis ouvre sur le vestibule qui donne directement sur un grand couloir et sur le grand escalier à trois volées droites. Derrière l’escalier, se trouve le fumoir et dans le pavillon on aménage une très grande salle de billard. De l’autre côté : il y a l’escalier de service et la lingerie. En face de l’escalier de service, c’est la salle à manger. C’est de ce côté que René Moreau ajoute la cuisine, celle du sous-sol ne convenant apparemment plus. La salle à manger ouvre donc du côté jardin, comme les autres pièces de réception: le salon bibliothèque et le grand salon. Notons qu’il est étrange que la porte la plus ornée soit celle du billard. C’est peut-être un billard/bureau qui offre une entrée directe aux personnes extérieures à la famille.
Au premier étage il y a trois très grandes chambres et quatre plus petites, toutes ont une cheminée. La grande chambre au nord-est du logis est ouverte sur la cham