Léa Desandre & Thomas Dunford à Dijon

Présenté par L'Opéra de Dijon (PLATESV-R-2010149/150/151/152).Mezzo-soprano & Luth Idylle« Il nous faut de l’amour ! » De ce constat crucial est né en 2023 l’album Idylle, dans lequel la mezzo-soprano Lea Desandre et le luthiste Thomas Dunford revisitent trois cents ans de lyrique amoureuse hexagonale. Et c’est bien connu : la France et l’amour ne font qu’un… L’amour sous toutes ses émotions – langueur et désir, fascination et bonheur extatique – a inspiré poètes et compositeurs français depuis trois siècles. Complices déjà dans le récital Amazone de 2022, Lea Desandre et Thomas Dunford explorent ce répertoire aux nuances infinies. C’est d’un côté la délicatesse de l’air de cour baroque, avec Marc-Antoine Charpentier ou Michel Lambert. Ou le raffinement Belle Époque de la mélodie française : Reynaldo Hahn, André Messager ou Claude Debussy, qui savent les frémissements des coeurs. C’est aussi la variété et la chanson françaises : Françoise Hardy et Barbara se haussent aux mêmes sommets de pudeur palpitante. Déesse et prophétesse de ce « feu brûlant nos folles âmes », La Belle Hélène d’Offenbach aura bien sûr le dernier mot. Distribution : Mezzo-soprano Lea Desandre Luth Thomas Dunford Programme : Honoré d’Ambruis Le doux silence de nos bois Reynaldo Hahn Études latines : n° 2, Néère À Chloris Françoise Hardy Le temps de l’amour Le premier bonheur du jour Erik Satie Gnossiennes : n° 1 Gymnopédies : n° 1 Marc-Antoine Charpentier Celle qui fait tout mon tourment Auprès du feu l’on fait l’amour Tristes déserts, sombre retraite Sans frayeur dans ce bois André Messager L’Amour masqué : « J’ai deux amants » Michel Lambert Ma bergère est tendre et fidèle Ombre de mon amant Vos mépris chaque jour Robert de Visée Suite n° 7 en ré mineur : III. Sarabande Suite n° 7 en ré mineur : V. Chaconne Sébastien Le Camus On n’entend rien dans ce bocage Laissez durer la nuit Claude Debussy Pelléas et Mélisande : « Mes longs cheveux descendent » Barbara Dis, quand reviendras-tu ? Jacques Offenbach La Belle Hélène : « Amours divins ! » Durée : 1h15 sans entracte.